(1) le physicien, historien et philosophe Pierre Duhem (1861-1916) ; (2) l’histoire de la cosmologie et, en particulier, de la révolution copernicienne (3) pour une articulation harmonieuse entre discours scientifiques et discours religieux

Description de la recherche

Selon le mythe copernicien, le géocentrisme était un anthropocentrisme, car il valorisait l’homme comme étant le centre et la fin du cosmos, alors que l’héliocentrisme, en détrônant l’homme de cette position privilégiée, a heureusement permis de mettre fin à cette conception illusoire, orgueilleuse, et même opposée au progrès scientifique. Selon le mythe anthropocentrique qui est une partie de ce mythe copernicien, le géocentrisme est donc un anthropocentrisme alors que l’héliocentrisme est véritablement un anti-anthropocentrisme et pas seulement un non-anthropocentrisme. Nous remettons en question ces deux mythes en recherchant en particulier les causes de leur apparition, parmi lesquelles figure un anachronisme coupable.

Mots-clés : Cosmologie — Histoire — Anachronisme — Méthodologie — Anthropologie